Il existe une exception au principe de responsabilité pour faute : celle des infections contractées lors d'un séjour hospitalier. La loi du 4 Mars 2002 instaure en effet un régime particulier pour les infections nosocomiales. En vertu de l'article L. 1142-1 du Code de la Santé Publique, les établissements de soin sont responsables de plein droit sans qu'il soit nécessaire de rapporter la preuve d'une faute.
Il est indispensable cependant de s'assurer que l'infection a bien été contractée au sein du service et qu'elle ne provient pas d'une cause étrangère ou d'un état antérieur.
Devant la responsabilité quasi-systématique des établissements de soin, il est apparu nécessaire d'alléger la charge que cela représente pour les professionnels et leurs assureurs. Le législateur a donc décidé que le coût du sinistre serait supporté par l'ONIAM pour les cas les plus graves. Au-delà d'un taux d'incapacité permanente fixé à 25% par voie d'expertise médicale, l'indemnisation est ainsi prise en charge au titre de la solidarité nationale.
Il arrive que l'accident médical n'ait pas pour origine un acte fautif mais qu'il soit provoqué par d'autres facteurs. Tel est le cas de :
La Loi du 4 Mars 2002 permet aux victimes d'accident médical d'être indemnisées même en l'absence de faute. Plusieurs critères sont toutefois requis.
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