Dans l’hypothèse où la victime conserve des séquelles physiques de son agression, elle va pouvoir obtenir réparation en saisissant la Commission d’indemnisation des victimes d’infraction (CIVI).
Cette commission, qui relève de la solidarité nationale, a pour vocation de permettre l’indemnisation des victimes.
La victime devra donc établir qu’elle conserve une incapacité du fait de l’agression, cette démonstration pourra être faite par le biais d’une expertise médicale dont la mise en place pourra être sollicitée auprès de la CIVI.
La saisine de la CIVI est possible dans un délai de trois ans à compter de la commission de l'agression.
Il faut être particulièrement attentif aux délais de prescription sous peine de voir compromise toute possibilité d’indemnisation.
En l’absence de toutes séquelles fonctionnelles, la victime pourra sous conditions obtenir du SARVI (service d’aide au recouvrement des victimes d’infractions) un règlement des sommes allouées par les juridictions pénales.